Chaque enfant, fille ou garçon, a le droit de grandir dans un environnement qui le protège de la maltraitance et de l’exploitation, et de profiter pleinement de son enfance. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail des enfants regroupe toute forme d’activité qui prive l’enfant de son enfance, de son potentiel et de sa dignité, et nuit à sa scolarité, sa santé, son développement physique et mental.
Les formes de travail des enfants
Le « travail des enfants » comprend trois (03) catégories différentes : les travaux légers, les travaux dangereux et les pires formes de travail.
Dans le monde, de nombreux enfants sont contraints de travailler pour pouvoir survivre. En plus d’être sous-payés, ils travaillent dans des conditions pouvant mettre en péril leur santé. Une grande majorité des enfants travaillent comme domestiques dans les maisons (environ 90 % sont des filles selon l’UNICEF), dans les plantations ou dans les ateliers. D’autres sont même soumis aux pires formes de travail comme l’esclavage, la prostitution, le crime, la vente de drogue et bien d’autres travaux dangereux. L’enrôlement d’enfants dans les conflits armés est également considéré comme une forme d’exploitation et de maltraitance. Sachez que les enfants qui sont astreints au travail sont privés d’éducation, ce qui nuira à leur développement mental, moral et social. Cependant, les travaux qui ne durent que quelques heures dans la semaine et qui n’empêchent pas les enfants d’aller à l’école ne sont pas considérés comme des travaux infantiles. Tel est le cas des enfants qui aident leurs parents dans les tâches ménagères ou dans les travaux agricoles au sein de la famille.
Les causes du travail des enfants
L’une des principales causes du travail des enfants est la pauvreté au sein de leurs familles et des communautés. Quelle que ce soit la forme du travail exercé ou l’endroit (à la maison, dans les champs ou dans les usines), ils n’ont pas le choix, car ils devront subvenir aux besoins du foyer. Dans certains pays, la législation interdisant le travail infantile n’est pas appliquée correctement par les pouvoirs publics. L’absence de système éducatif adapté à tous les besoins ou gratuit et de qualité pousse également les enfants à travailler au lieu de suivre une scolarité sereine. Les frais de scolarité et l’ignorance des droits de l’enfant peuvent être des barrières à l’éducation. Nous pouvons dire que les enfants sont soumis à des travaux forcés puisqu’ils travaillent contre leur gré.
Actuellement, une hausse du travail infantile a été enregistrée à cause de la fermeture des écoles en raison de la pandémie de COVID-19.
Les interventions pour abolir le travail des enfants dans le monde
De nombreuses organisations et associations humanitaires lancent des programmes de lutte contre le travail des enfants et de sensibilisation à la protection des enfants et au respect de leurs droits. Les lois régissant les droits des enfants sont aussi à améliorer surtout dans les pays en développement. La réduction de la pauvreté permettrait aussi de mettre fin au travail infantile. L’état doit lancer une activité économique pérenne qui augmentera les revenus des foyers. Ainsi, les parents n’auront plus besoin d’inciter leurs enfants à travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Chaque enfant a le droit d’aller à l’école. De plus, l’éducation augmente les chances de trouver un travail décent à l’âge adulte.
Bref, éliminons pour de bon le travail infantile. 2021 a été proclamée année internationale de l’élimination du travail des enfants par l’OIT, en partenariat avec l’Alliance 8.7, afin de soutenir la prise de mesures législatives et de dispositions concrètes pour éradiquer le travail des enfants dans le monde.