Sauf pour des raisons de santé, pouvoir conduire est un droit et un privilège que tout le monde doit pouvoir se permettre. En effet, il n’est pas toujours évident d’avoir quelqu’un à sa disposition pour nous emmener où et quand nous en avons besoin, d’autant plus que les cas d’urgence peuvent survenir à tout moment. Bien qu’il n’y ait pas d’âge idéal pour apprendre à conduire, les autorités compétentes ont mis en place des systèmes efficaces pour initier et entraîner les jeunes à bien se comporter au volant. Sachez-en plus en lisant cet article.
Apprentissage anticipé de la conduite
L’apprentissage anticipé de la conduite ou AAC est un système mis en place pour permettre aux jeunes de 15 ans et plus d’apprendre à conduire afin de se présenter à l’examen du code de la route. Il s’agit, en pratique, de la conduite accompagnée. Une fois les tests du code de la route réussis, l’aspirant conducteur devra effectuer 20 heures de conduite avec un moniteur agréé. En outre, il faut faire 15 heures de conduite sur une voie ouverte ou 10 heures avec un simulateur de conduite. Il doit également parcourir les 3 000 km pendant 1 à 3 ans, et toujours sous le contrôle d’un accompagnateur.
À noter que cet accompagnateur doit disposer d’un permis de conduire B depuis au moins 5 ans, sans suspension ou annulation dans les 5 années qui précèdent l’accompagnement, ainsi que de l’accord de son assureur automobile. À retenir aussi que la formation doit se dérouler dans une voiture standard à l’arrière gauche de laquelle un signe distinctif est placé. À la fin de la formation, le jeune conducteur doit passer l’épreuve pratique du permis B à partir de 17 ans.
L’apprentissage anticipé est donc composé d’une formation initiale en ligne ou dans une auto-école, d’une conduite de 20 heures accompagnée d’un moniteur agréé et d’une conduite de 3 000 km accompagnée d’un parent ou d’un proche. Enfin, il faut assister aux trois rendez-vous pédagogiques avec l’auto-école et en présence de l’accompagnateur. En cas d’obtention du permis de conduire B avant l’âge de 18 ans, la présence d’un accompagnateur est toujours requise.
La formation de conduite classique
Il s’agit d’un apprentissage en candidat libre, également appelée apprentissage traditionnel du permis. Pour ce faire, l’âge minimum légal est de 16 ans. L’aspirant conducteur qui suit une formation de conduite classique ne peut pas conduire sur une voie ouverte, en dehors des heures de conduite dans l’enceinte de l’auto-école ou avec un moniteur indépendant, et ce, même en présence d’un accompagnateur.
La formation classique se divise en deux parties bien distinctes, à savoir : l’apprentissage du Code de la route et l’entraînement à la conduite. Pour passer l’examen du Code de la route, un droit de 30 euros est demandé aux candidats libres comme aux candidats d’école. Toutefois, les candidats des auto-écoles sont conseillés de prévoir un coût supplémentaire pour l’accompagnement d’un enseignant agréé. Le résultat des examens est reçu par mail ou par courrier papier quelques heures ou quelques jours après l’épreuve.
À l’instar de l’apprentissage anticipé de la conduite, une formation en conduite de 20 heures avec un moniteur agréé est indispensable pour les aspirants conducteurs qui suivent une formation classique. Dans ce cas, il faut 15 heures de conduite sur voie ouverte pour les apprentis qui se forment avec un véhicule à boîte de vitesse manuelle et 13 heures pour ceux qui ont opté pour une voiture à vitesse automatique. Ainsi, il faut compter en moyenne 35 heures de conduite avant de passer l’épreuve pratique du permis.
Bref, on apprend à conduire quand on se sent prêt. Par ailleurs, la durée de l’examen et les critères d’évaluation sont les mêmes pour tous les aspirants conducteurs. Tous les candidats doivent obtenir les 20 points minimums.